Depuis le 12 novembre s'est ouvert à Paris le procès du nationaliste corse Yvan Colonna accusé de l'assassinat du préfet Claude Erignac, commis le 6 février 1998 à Ajaccio. C’est un procès comme en raffolent les médias : complices qui accusent puis se rétractent, hypothèses d’experts qui s’effondrent sous le bon sens, personnages publics mis en examen et luttes d’influences entre hauts représentants de l’Etat. Autant dire que ce cocktail à base de raison d’Etat et de nationalisme corse peut s’avérer hautement explosif. La journaliste du Monde, Pascale Robert-Diard, en relate jour après jour les meilleurs moments sur son blog Chroniques judiciaires.
Paru en 2002, Vendetta Corsa est le premier roman noir à évoquer la « question corse ». Son auteur, Francis Zamponi, est un ancien journaliste de Libération, spécialiste de la police et des RG. Difficile de faire la part des choses entre réalité et fiction, mais son héros lui ressemble étrangement. Paul Balesi est également journaliste, fasciné par l’île de beauté. Il va devenir, le temps d’une traversée vers Ajaccio, l’intermédiaire entre des preneurs d’otages et l’Etat français. Le message qu’il doit transmettre est clair : l’Armée Corse Nationale vient de détourner le navire Les Iles sanguinaires pour contraindre l’Etat français à rouvrir le dossier « Petru Orsatti » et faire la lumière sur les circonstances de l’assassinat de leur camarade. Mais c’est bien connu, on ne négocie pas avec les terroristes …
Dédicace de Vendetta Corsa par Francis Zamponi : « ma vision personnelle d’une île où drames familiaux, politiques et affaires forment un mélange pas toujours harmonieux mais toujours explosif ». Vienne, le 14 novembre 2003.
lundi 10 décembre 2007
Tête de Maure
Publié par Accropol@r à 14:49
Libellés : Francis Zamponi, Vendetta Corsa
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1 commentaire:
Très belle année 2008 Accropol@r
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