Barack Obama est devenu le 44e président des États-Unis d'Amérique le 20 janvier dernier. Lors d'une émouvante cérémonie d'investiture, il a prêté serment en posant la main sur une Bible ayant appartenu à son modèle en politique, non pas Ségolène Royal mais Abraham Lincoln, le président qui a aboli l'esclavage au XIXe siècle. On aura tout écrit, tout commenté sur le premier président noir élu au pays de l'oncle Sam. L'obamania n'a pas faiblie d'un iota depuis le 4 novembre dernier. Le monde entier a célébré la victoire du démocrate. "Nous sommes tous américains" écrivait Jean-Marie Colombani dans un éditorial du Monde au lendemain des attentats du 11 septembre. Prêt pourtant à parier que les Français se sentent plus américains aujourd'hui qu'en 2001 sous le mandat de l'éléphantesque Bush junior.
Obama avait déjà marqué l'histoire électorale américaine en annonçant l'été dernier qu'il renonçait à financer sa campagne grâce aux fonds publics, préférant recourir uniquement aux contributions de ses partisans. Il avait également déploré que la campagne de McCain soit alimentée par les contributions de lobbyistes de Washington.
Alan Stowe est l'un de ces hommes riches et influents, l'un de ces bailleurs de fond qui font et défont la carrière des hommes politiques. Lorsqu'il embauche, à moins d'une semaine d'une élection présidentielle serrée, un jeune bibliothécaire pour mettre de l'ordre dans ses dossiers, le président Augustus W. Scott, Républicain et candidat à sa propre succession, craint que l'excavation de vieux dossiers ne compromette sa réélection. Il charge alors Jack Morgan, un hersatz du cultissime Jack Bauer de la série 24h Chrono, de faire disparaitre l'encombrant bibliothécaire. C'est que le Patriot Act donne tous les droits à ceux qui l'ont voté pour garantir la sécurité des concitoyens américains, et pas seulement en Irak ou à Guantanamo ...
mercredi 21 janvier 2009
Yes, he can !
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Libellés : Barak Obama, Larry Beinhart, Le bibliothécaire
mercredi 14 janvier 2009
Aux sombres héros de la mer !
Vincent Riou, vainqueur de la dernière édition du Vendée Globe, est un héros malchanceux. C’est lui qui a secouru son concurrent, mais néanmoins ami Jean Le Cam, qui pataugeait depuis 14 heures dans une eau à 5°C après que son monocoque a chaviré au large du cap Horn. Le navigateur a pris de sérieux risques pour récupérer le « baigneur » au point d’endommager son bateau et d’être contraint d’abandonner la course aux vents. Les deux skippers, soulagés mais grandement amers de retrouver si vite le plancher des vaches, ont dû être remorqué jusqu’au port le plus proche au Chili. C’est que l’océan ne se laisse pas dompter si facilement : 19 des 30 marins au départ ont déjà plié les voiles !
John Ingram, le "marin" de Charles Williams, n'est pas vraiment plus chanceux. Parti avec sa femme noyé sa tristesse au beau milieu de l'océan Atlantique après la mort accidentelle de son fils, il recueille à bord de son voilier un homme qui se dit être le seul survivant d'un équipage décimé par une effroyable intoxication alimentaire. Mais l'histoire du rescapé ne le convainc pas. Et pour se faire sa propre opinion, il décide de se rendre à bord de l'embarcation laissée à la dérive, quitte à laisser sa femme seule avec l'inconnu. Mauvaise pioche ! Et il est trop tard pour faire demi-tour lorqu'il s'aperçoit que son bateau, toutes voiles dehors, reprend la mer.
De sang sur mer d'huile, écrit en 1973, a été adapté au cinéma en 1989 sous le titre Calme blanc, avec la future star holywoddienne Nicole Kidman dans le rôle de la femme de John Ingram. Né au Texas en 1909, engagé très jeune dans la marine marchande, Charles Williams a navigué sur toutes les mers du monde. Il a mis fin à ses jours en 1975 à bord du bateau où il vivait.
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Libellés : Calme blanc, Charles Williams, De sang du mer d'huile