mercredi 21 janvier 2009

Yes, he can !

Barack Obama est devenu le 44e président des États-Unis d'Amérique le 20 janvier dernier. Lors d'une émouvante cérémonie d'investiture, il a prêté serment en posant la main sur une Bible ayant appartenu à son modèle en politique, non pas Ségolène Royal mais Abraham Lincoln, le président qui a aboli l'esclavage au XIXe siècle. On aura tout écrit, tout commenté sur le premier président noir élu au pays de l'oncle Sam. L'obamania n'a pas faiblie d'un iota depuis le 4 novembre dernier. Le monde entier a célébré la victoire du démocrate. "Nous sommes tous américains" écrivait Jean-Marie Colombani dans un éditorial du Monde au lendemain des attentats du 11 septembre. Prêt pourtant à parier que les Français se sentent plus américains aujourd'hui qu'en 2001 sous le mandat de l'éléphantesque Bush junior.

Obama avait déjà marqué l'histoire électorale américaine en annonçant
l'été dernier qu'il renonçait à financer sa campagne grâce aux fonds publics, préférant recourir uniquement aux contributions de ses partisans. Il avait également déploré que la campagne de McCain soit alimentée par les contributions de lobbyistes de Washington.

Alan Stowe est l'un de ces hommes riches et influents, l'un de ces bailleurs de fond qui font et défont la carrière des hommes politiques. Lorsqu'il embauche, à moins d'une semaine d'une élection présidentielle serrée, un jeune bibliothécaire pour mettre de l'ordre dans ses dossiers, le président Augustus W. Scott, Républicain et candidat à sa propre succession, craint que l'excavation de vieux dossiers ne compromette sa réélection. Il charge alors Jack Morgan, un hersatz du cultissime Jack Bauer de la série 24h Chrono, de faire disparaitre l'encombrant bibliothécaire. C'est que le Patriot Act donne tous les droits à ceux qui l'ont voté pour garantir la sécurité des concitoyens américains, et pas seulement en Irak ou à Guantanamo ...

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